1. L’après crise

La pandémie du Covid-19 est devenue en un temps record, une crise économique et sociale mondiale. Elle montre de façon dramatique l’interdépendance des trois piliers du développement durable : l’environnement, le social et l’économie, et l’urgence de fonder le développement de l’après crise, notamment pour les acteurs économiques, sur un développement durable et responsable inspiré des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Aujourd’hui, il est difficile de chiffrer le montant des subventions déversé par chaque échelon du découpage régional, de l’Europe à la commune. Mais les sommes déversées semblent s’être perdues (pas pour tous) dans les strates administratives de notre société. Les montants annoncés sont considérables et en essayant d’évaluer les transformations ciblées par cette manne, le citoyen dans son constat quotidien serait en droit d’espérer des résultats qui dépasseraient l’effet d’annonce.
Le niveau du désastre économique et la prise de conscience mondiale justifient les investissements, mais le succès de ces efforts est conditionné par sa bonne prise en compte des ODD.
Dans le même temps, les budgets publiques comme privés des besogneux de la terre est écorné, économie oblige ; l’équation économique ne laisse à nos agriculteurs au mieux que la perspective de la survie. Le paiement des Services Ecosystémiques (SE) qu’ils rendent n’est pas effectif. La lourdeur, le coût de la certification vertueuse ainsi que l’absence de rémunération des SE tuent la viabilité des petits projets porteurs de développement écologique, social et économique dans les territoires. Les mesures agro-environnementales (MAE territoriales ou climatiques) sont un échec reconnu.

Ressources stratégiques

Ressources Tangibles

Financière
Physique
Humaines
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Ressources Intangibles

Technologiques
Réputation
RSE
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Capacités Spécifiques

Savoir-faire
Organisation
Style de management
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